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LA RUÉE VERS L'OR DU CARIBOO - SOURCES PRIMAIRES


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Biographie De William Barker

On ne sait presque rien de la vie de Barker pendant son séjour aux États-Unis, sauf qu'il a participé à la ruée vers l'or dans les champs aurifères de Californie. Il passa le reste de sa vie à chercher de l'or et c'est ce qui l'amena en Colombie-Britannique en 1858 pendant la ruée vers l'or du fleuve Fraser.

C'est là qu'il obtint un permis de mineur indépendant en septembre 1859 et qu'il exploita, avec plusieurs associés anglais, une concession à Canada Bar, près de Lillooet. Il décida de vendre ses parts à la suite d'un litige au sujet des droits de captation d'eau. Il avait alors déjà jalonné d'autres concessions en amont du fleuve. Durant l'été de 1860, l'évêque George Hills rencontra Barker pendant sa tournée des champs aurifères du Fraser et ils parlèrent nostalgiquement de « la vieille Angleterre ». À cette époque, Barker avait perdu de vue sa famille (sa femme étant morte dans un asile de pauvres à Doddington, dans le comté de Cambridgeshire, en 1850) mais pressé par l'évêque il rétablit le contact avec sa fille.

Au début de 1861, on disait que de bons indices étaient relevés plus au nord le long de nombreuses criques dans la région accidentée du Cariboo. Barker se joignit à environ 100 mineurs qui tentaient leur chance sur Williams Creek. Il créa, avec cinq autres hommes, Barker et Compagnie, qui enregistra ses premières concessions minières sur Williams Creek le 15 août.

Comme beaucoup de mineurs, Barker et ses partenaires peinèrent tout l'été sans faire de découverte notable. Barker, faisant preuve d'une impatience qui semble avoir caractérisé sa carrière entière de mineur, persuada plusieurs mineurs de se joindre à lui pour jalonner, la saison suivante, des concessions situées bien en bas du anyon Black Jack près de Stouts Gulch. À la même époque, il vendit ses intérêts dans la première concession, ironiquement juste quelques jours avant que ses anciens partenaires ne découvrent du gravier aurifère. Beaucoup de ses contemporains pensaient qu'il avait été imprudent parce que tout le monde croyait que la deuxième concession était trop loin en bas de la rivière pour que de l'or ne puisse y être trouvé. En fait, la compagnie de Barker fut obligée de creuser des puits plus profonds que ceux construits dans cette région jusque là. Cependant, après deux tentatives infructueuses, il trouva avec ses 7 partenaires, le 17 août 1862, de riches gisements en or à une profondeur de 40 pieds. L'évêque Hills nota : « entendu parler du filon découvert sur la concession Barker, que j'ai visitée àWilliams Creekil y a plusieurs jours. D'un seul coup, chaque partenaire peut évaluer sa fortune à vingt mille dollars. Tous, depuis plusieurs jours, n'arrêtent pas de « faire la fête ».

Bill Barker, maintenant un homme riche, laissa le soin de l'exploitation de la concession à l'un de ses partenaires et alla profiter des hivers doux de Victoria. Là-bas, au début de janvier, il épousa Elizabeth Collyer, une veuve arrivée récemment d'Angleterre sur le Rosedale. Durant l'été de 1863, elle accompagna son mari à Williams Creek, où des droits de mine furent déposés à son nom. Une ville en plein essor, qu'on devait bientôt connaître sous le nom de Barkerville, s'élevait maintenant tout autour de la riche découverte faite par Barker et ses partenaires.

Après une autre saison minière fructueuse, et durant laquelle trois puits fonctionnaient sur la concession de Barker, le couple retourna à Victoria.

Aucune preuve ne permet de confirmer la rumeur que la femme de Barker l'aida à dépenser sa fortune et qu'elle le laissa ensuite, quand l'argent disparut. Leur bref mariage prit fin quand Elizabeth mourut le 21 mai 1865, à l'âge de 38 ans. L'année précédente, le filon d'or ayant été épuisé, Barker avait vendu ses parts dans la concession qui l'avait rendu célèbre. Il pensait peut-être qu'il avait gagné assez d'argent pour vivre à l'aise et pouvoir encore investir dans d'autres entreprises, mais sa prospérité déclina. Sa générosité notoire peut aussi avoir contribué à son appauvrissement.

Aucune de ses entreprises suivantes ne réussit. En 1869, la concession nº 2 de Barker, située entreWilliams Creeket Valley Creek, semblait pleine d'avenir mais fut dévastée par des boues qui inondèrent le puits. Dans les années 1870, Barker dirigea plusieurs groupes de prospecteurs dans la région de Horsefly, une contrée montagneuse au sud-est de Quesnel Forks. Des requêtes furent présentées au gouvernement de la Colombie-Britannique afin qu'il soit nommé pour diriger une autre expédition de prospection en 1875. Bien que rejetées, les demandes, imprimées dans le journal « Cariboo Sentinel » le 30 janvier, reconnaissent la réputation de Barker comme mineur « connu de long en large dans toute la province - une personne dont l'expérience et la compétence certaine sont reconnues. » En 1876, il participa à la ruée vers l'or à Black Creek, en entrant dans la compagnie minière dirigée par un ancien camarade, John Butson, qui avait travaillé avec lui, au début, sur le fleuve Fraser. Une montagne et une crique dans la région de Horsefly sont dénommées après Barker.

Une autre histoire qui prétend que plus tard il est devenu cuisinier sur un chantier de construction de routes, s'est révélée incorrecte et semble découler d'une erreur d'identité. Il continua à travailler dans la prospection et l'exploitation minière jusqu'à la fin de ses jours. Dans les années 1880, Barker avait sa base dans la ville de Clinton, où il séjournait à l'hôtel Dominion pendant l'hiver. Cependant, en 1891, l'agent de recensement le trouva à Lightening Creek dans le Cariboo, vivant dans une cabane d'une seule pièce avec deux autres mineurs. Plusieurs années plus tard, souffrant d'un cancer de la mâchoire, il fut persuadé d'aller vivre dans une maison de retraite pour hommes âgés à Victoria, où il mourut le 11 juillet 1894. Il fut enterré dans la fosse commune du cimetière de Ross Bay.

Barker n'a pas connu une prospérité sans fin mais il occupe une place particulière dans l'histoire des mines d'or de la Colombie-Britannique. Bien que la ville portant son nom soit tombée en déclin à l'époque de sa mort, elle fut ouverte en 1959, après d'importantes rénovations, comme parc historique provincial.

En 1962, une plaque commémorative fut placée sur sa tombe.

Sylvia Van Kirk, Ken Mather, et Dorothy Sweet, Dictionary of Canadian Biography (Dictionnaire des biographies canadiennes), vol. XII ;, 1891-1900, University of Toronto Press, 1990.

 
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